Légendes et sobriquets
Légende
Dans le registre de son patrimoine, les Wentzwillerois attachent également une grande importance à leur oratoire des Trois Vierges.
En ce lieu de pèlerinage isolé dans la forêt dite « Langen Holz », entre Wentzwiller et Folgensbourg, se trouve implanté l’édicule moderne en ciment présentant un toit à deux versants avec un petit campanile.
Une inscription est placée sur le linteau antérieur : « ANNO DOMINI 1955 », indiquant la date de son installation.
L’édicule abrite trois sépultures, une statue de la Sainte-Vierge et une croix avec un Christ en fonte.
La tradition ne connaît pas les noms de ces trois saintes, qu’on a tenté d’identifier avec les Saintes-Einbeth, Wilbeth et Worbets, les compagnes de Sainte-Aurélie vénérées à Strasbourg et en Suisse.
D’après la légende, les trois compagnes se seraient réfugiées dans ce bois et auraient été assassinées par les Huns.
Après avoir transporté les reliques au cimetière de Wentzwiller, une pluie diluvienne ne cessait de tomber, remises en place, la pluie s’arrêta aussitôt.
Aujourd’hui encore, ce pèlerinage est très fréquenté, surtout par les futures mamans.
Le sanctuaire a été entièrement rénové en 1988 grâce à la générosité des associations locales.
En 1998, les paroisses de Wentzwiller, Folgensbourg, Knoeringue et Buschwiller ont aménagé un « chemin de croix » sur le chemin qui mène à ce lieu.
Sobriquet
Les gens de Wentzwiller sont surnommés les « Deckel drüber » (couvercle par-dessus) ou plus couramment les "heila" (les hiboux).
Ce surnom viendrait d'une légende à propos d'un très bel arbre situé entre Wentzwiller et Buschwiller, dont les habitants se disputaient la possession. On décida donc de l'abattre et de le donner à la commune sur le terrain de laquelle il tombera. L'arbre tomba du côté de Buschwiller. Mais une branche comportant un nid de hiboux tomba du côté de Wentzwiller, et depuis ce jour-ci, on surnomma les habitants les "heila" (comprendre en alsacien : le hibou).